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Photo du rédacteurShakti Yoga

mon yoga aujourd'hui


Adapter sa pratique entière parce que le corps perd sa souplesse et prend de l'âge demande tout un processus d'acceptation. Toute une écoute aussi pour réduire, adapter et adoucir. Apprendre à trouver de la force et de l'ouverture grâce à la douceur.

Les postures d'appui sur les bras me sont pour certaines impossibles, car les tendons de mes épaules sont abîmés -pour l'instant-. A moins de travailler sur les avant-bras.

De protéger mes poignets en travaillant sur le poingt au lieu d'ouvrir la paume sur le sol.

Ma thyroïde a grossi, accélérant certaines fois le rythme cardiaque. Des postures d'ouverture comme Dharunasana (l'arc) notamment peuvent être inconfortables car elles accentuent les palpitations. Je prends avec précaution des inversions comme Halasana (la charrue) et Sarvangasana (la posture inversée sur les épaules). Je privilégie des ouvertures plus douces, sans forcer.

Mais certaines parties de mon corps sont encore très fortes, stables et demandent de l'expansion. Tous les équilibres notamment sont du pain béni.

Après les postures, petit-à-petit le temps d'écoute et de méditation a grandi. Je repense souvent à ce que dit mon enseignant Boris Tatzky, ou à ce qu'enseigne Leslie Kaminoff. Avec l'âge, la pratique se modifie et s'adapte.

Un peu moins de force pour plus de douceur, un peu moins de pratique physique, pour plus de pratique méditative.


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